Entretien avec Robert Garcia, coordinateur de Luxembourg 2007

Le beurre et l'argent du beurre

d'Lëtzebuerger Land du 23.12.2004

De : À : Vous avez reçu 400 projets pour l'année culturelle 2007, projets que vous allez évaluer dans les prochaines semaines. Selon quels critères est-ce qu'un projet sera retenu? Qui fera ce choix? Le coordinateur ou un jury, le conseil d'administration d'une des asbl, un homme ou une femme politique?

De: À : La procédure de sélection sera tout aussi claire que complexe. D'abord, la coordination luxembourgeoise n'ex-aminera dans un premier temps que les propositions de projet dont le partenaire à titre principal est domicilié sur le territoire luxembourgeois. Les coordinations régionales étant censées examiner celles situées sur leurs territoires respectifs. Pour assurer l'homogénéité du projet 2007, la coordination générale se réservera cependant le droit de refuser le label 2007 à des projets émanant des partenaires régionaux qui ne correspondent pas aux critères. Ces critères sont multiples, et les projets ne pourront pas toujours répondre à tous. Ce sont d'abord les cinq thèmes prévus par le dossier de candidature de Luxembourg 2007. Ensuite viennent des critères de qualité et d'ambition artistiques, d'innovation culturelle et de développement culturel durable. Enfin, des critères visant à promouvoir les projets transfrontaliers et à dimension européenne seront également pris en compte, sans parler bien sûr des conditions de faisabilité et de réalisme financier. Tous ces critères sont accessibles sur notre site Internet. Pour ce qui est des quelque 200 propositions luxembourgeoises, l'équipe professionnelle de Luxembourg 2007 se penche actuellement, de-puis début décembre et jusqu'à la mi-janvier, sur ces propositions et les évaluera sur le contenu ainsi que sur la viabilité administrative et financière. Elles seront divisées en différentes catégories: propositions acceptées, propositions jugées intéressantes, mais qui nécessitent des précisions ou des affinements supplémentaires, propositions rejetées et finalement des demandes en attente, qui sont surtout des projets d'artistes individuels dont l'envergure dépasse les capacités de gestion d'un individu, mais qui sont susceptibles d'être intégrés, dans une deuxième étape, dans le cadre d'un projet multidisciplinaire plus grand d'un autre porteur de projet. Le choix de ces différentes valises se-ra proposé en bloc fin janvier au conseil d'administration luxembourgeois pour être avalisé, des propositions isolées pouvant être repêchées ou recalées sur proposition motivée de membres du conseil d'administration. Les porteurs de propositions recevront donc au courant du mois de février 2005 une information que leur proposition a été évaluée, sans que cela n'implique un engagement financier ne fût-ce sur une partie du budget demandé. Les demandes de fonds seront examinées et les montants attribués seront fixés dès que les financeurs publics principaux, donc le gouvernement et la Ville de Luxembourg, se seront prononcés sur leur budget global respectif pour Luxembourg 2007. Il n'est pas prévu qu'en dehors de la coordination générale et de l'asbl luxembourgeoise, des femmes ou hommes politiques se mêlent du  choix de la programmation de 2007. Ce qui, au vu d'expériences dans d'autres capitales européennes de la culture, serait d'ailleurs hautement malsain pour la qualité du projet culturel.

De: À: Beaucoup dépendra donc du budget. Dans une interview avec Woxx, vous avez dit que, bien que Liverpool ait un budget de 78 millions d'euros en 2008, tout comme Lille en 2004 avait un budget de 73 millions, vous vous contenteriez de quelque 50 millions, soit en gros le double de 1995. Quand est-ce que vous connaîtrez votre budget? Quelles en sont ses principales composantes? Et quelles sont vos chances d'avoir l'argent que vous demandez? En principe, il ne devrait pas y avoir de problème, comme l'idée d'élargir le concept de capitale culturelle sur toute la grande région émanait du Premier ministre et ministre des Finances Jean-Claude Juncker lui-même, non?

De: À: Beaucoup dépendra en effet du budget. Depuis la fin des années 1990, pratiquement toutes les capitales de la culture ont eu des budgets entre 45 et 78 millions d'euros. Dire que nous nous contenterions d'un budget de quelque 50 millions, peut être vu de deux façons. D'un côté, nous misons nettement au-dessus des 23 millions dépensés en 1995. Ceci est dû entre autres au fait que nous travaillerons par exemple avec une quinzaine d'instituts culturels de l'État au lieu de cinq en 1995. Si on les dotait d'un supplément de budget comparable à celui de 1995, il ne resterait plus rien pour les asbl, les artistes indépendants ou d'autres porteurs de projets. À cela s'ajoute la professionnalisation accrue du secteur, ce qui rend les projets plus grands, plus innovateurs, mais aussi plus coûteux. Enfin, les liens avec la Grande Région et avec Sibiu ajoutent un élément de coût, même si l'on reste dans la limitation du budget luxembourgeois aux seules dépenses engendrées sur notre territoire. D'un autre côté, les frais d'infrastructures nouvelles seront minimes pour 2007. Après un investissement global de quelque 800 millions d'euros entre 1995 et 2007, le gouvernement et la Ville auront réalisé des investissements matériels considérables. À Lille, le budget de 73 millions comportait aussi des investissements matériels, légers certes, comme les Maisons-folies, mais tout de même bien plus que les menues mesures de sécurisation sur des bâtiments et friches que nous envisageons pour 2007. Je considérerais donc comme malhonnête si je prenais le budget de Lille comme budget de référence. Bien que je ne dédaigne jamais des budgets supplémentaires, puisque même avec un budget potentiel de 50 millions, seulement une petite partie des demandes pourront être considérées. Notre démarche sera donc la suivante: Jusqu'à fin janvier, la coordination aura pu évaluer le contenu des projets. Sur la base des projets retenus, nous établirons une proposition budgétaire. Nous espérons avoir une réponse au plus tard à la mi-février, puisque pour pouvoir présenter une première esquisse de programme à la foire touristique ITB de Berlin en mars 2005, il faudra que nous sachions si ces projets phare ne sont pas uniquement réalisables du point de vue du contenu, mais également du point de vue financier. Monsieur Juncker étant bien con-scient du fait qu'il ne s'agit pas uniquement de financer un festival culturel, mais d'investir dans la politique de positionnement économi-que du Luxembourg et de la Grande Région, je ne puis m'imaginer qu'il ne tire pas les conséquences pratiques de sa vision de la Grande Région formulée lors du Sommet de Liège en l'an 2000.

De: À: Et les sponsors? Une des grandes innovations de Luxembourg 95, un des coups de génie de votre prédécesseur Claude Frisoni aussi, c'était le «pool de sponsors» qui a contribué pour une part non-négligeable au budget global. Mais depuis lors, de-puis le ralentissement de l'économie surtout, le mécénat culturel a fortement diminué au Luxembourg. Où en êtes-vous dans la recherche de partenaires privés? 

De: À: Comme dans toutes les capitales européennes de la culture, le sponsoring et le mécénat culturel vont jouer un rôle non négligeable dans l'architecture financière de 2007. Nous invitons dès à présent les porteurs de projet à contacter des sponsors potentiels susceptibles de s'intéresser pour leur projet spécifique. Nous donnons donc en fait priorité aux démarches ciblées de ces partenaires. Évidemment, nous voudrions également pouvoir compter sur un groupe de sponsors désireux de chapeauter l'ensemble ou des parties importantes de la manifestation. Pour cela, nous allons entreprendre des démarches bien orchestrées du moment que la première configuration du programme pourra permettre aux corporate sponsors de re-connaître ce qui les attend comme valeur de retour à leur apport. En 1995, une dizaine de corporate sponsors contribuaient avec 10 millions d'anciens francs, à Gênes en 2004 le montant était déjà de 1,2 millions d'euros en moyenne. Au Luxembourg en 1995 on ciblait une population de 400 000 habitants. En 2007, l'on pourra cibler théoriquement 10 millions d'habitants de la Grande Région. L'apport ne sera pas augmenté proportionnellement (on arriverait à plus de 6 millions d'euros par sponsor). Évidemment, la mise globale sera plus grande qu'en 1995 et le sponsoring global intéressera plutôt les entreprises actives sur la Grande Région. Au vu des grands ensembles thématiques et géographiques de notre projet, nous allons développer des formules intermédiaires susceptibles d'intéresser des PME et d'autres entreprises travaillant sur des segments et des territoires plus limités. En tout cas, après de premiers contacts informels, mon optimisme est en nette augmentation!

De: À: Il y a deux semaines a été présentée une deuxième association organisatrice, l'asbl transfrontalière. Quelle est l'agencement des organes de prise de décision? Qui décide quel projet fera au final partie de l'année culturelle en Lorraine, au Luxembourg belge ou en Sarre : les décideurs locaux ou un pouvoir central? Et qui paye quoi alors? Le Luxembourg contribue-t-il au financement des projets à Arlon ou à Metz et si oui, a-t-il un droit de regard sur ce qui y porte le tampon «Luxembourg 2007» ? Autrement dit: centralisme ou fédéralisme? Quel équilibre entre autonomie régionale et impérialisme culturel grand-ducal?De: À:     La structure organisationnelle de Luxembourg et Grand Région 2007 est quelque peu compliquée. Vous avez d'abord une asbl luxembourgeoise qui a mis le projet sur les rails et qui reste responsable d'une part de tout le travail de l'équipe professionnelle désignée par «coordination générale» et de la communication corporate mise en oeuvre pour 2007, et de l'autre du budget luxembourgeois à pourvoir aux porteurs de projets luxembourgeois. Je rappelle, et apparemment faudra-t-il le répéter jusqu'en 2008, qu'il y a territorialité des budgets pour le projet de capitale européenne de la culture. Cela veut dire que toute manifestation qui a lieu dans une certaine région, même si elle se situe dans le cadre d'un projet transfrontalier, est budgétisée sur cette région. Il n'y aura donc ni cagnotte centrale à distribuer parmi les cinq entités participantes ni transferts de fonds d'une région à l'autre. Pour cette raison, la nouvelle et deuxième asbl dite «transfrontalière» n'a pas de mission en matière financière, mais uniquement en matière de contenu et de cohésion du projet. Dans cette asbl, toutes les régions sont représentées au niveau de l'administration culturelle, mais le Luxembourg garde la majorité avec neuf représentants au conseil d'administration contre quatre fois deux pour les quatre régions. Pour opérer le choix des projets à labelliser 2007 et à faire cofinancer, les cinq régions ont désigné chacune une coordination technique régionale qui est en train de collecter et de sélectionner les projets sur la région. Pour le Luxembourg, c'est la coordination générale qui le fait et elle soumettra fin janvier au conseil d'administration luxembourgeois les propositions retenues, recalées ou refusées. Ce même procédé se fait au niveau des régions, mais la coordination générale se garde un droit de veto pour un projet accepté, peut-être pour des raisons de politique régionale ou locale, dans une région, mais qui manifestement ne remplit pas les critères d'une capitale européenne de la culture. Une fois les choix régionaux faits, il appartient à la coordination générale, ensemble avec les coordinations régionales, d'identifier les projets transfrontaliers à présenter comme projets phare à l'asbl transfrontalière. Hélas, et je ne vous cache pas mon inquiétude, un projet ne peut devenir un projet véritablement transfrontalier que si toutes ou presque toutes les régions y participent. Et comme il y a territorialité des budgets, cette participation inclut également un financement régional. Pour cette raison, nous avons toujours insisté sur le fait qu'une participation dans une capitale européenne ne peut se faire que d'une manière largement insatisfaisante s'il n'y a pas de volonté de rechercher des budgets spéciaux pour 2007. Ce qui a d'ailleurs mené à une certaine polémique positive dans la presse de Rhénanie-Palatinat et de la Sarre, où l'on m'appelle parfois «Mister Fresh Money». Les quatre régions frontalières sont certes dans de bien pires draps que le Grand-Duché, mais je persiste à penser que si ces régions interprètent le projet 2007 comme le fait notre gouvernement, c'est-à-dire bien plus comme une opération de positionnement économique (la fameuse «Standortpolitik») que comme un festival culturel pur et dur, il y aura toujours des moyens à débloquer des fonds qui normalement sont aisément libérables lorsqu'il s'agit de championnats de sport ou d'investissements routiers et infrastructurels. J'espère toutefois que cette prise de conscience se fera rapidement, puisque nos partenaires de projets transfrontaliers commencent à s'inquiéter. Vous voyez donc que théoriquement il y a un bon équilibre entre un «impérialisme» luxembourgeois, qui est déjà inhérent au fait que ce n'est pas Metz ou Trèves, mais bien Luxembourg qui est capitale européenne, et cette large marge de manoeuvre fédéraliste que le projet concède à tous les participants. Évidemment, si la mise financière et la qualité des projets culturels s'avéraient être beaucoup plus modestes dans les régions qu'à Luxembourg, il est inévitable que le point fort de 2007 glisserait dans une proportion malsaine vers le Luxembourg.

De: À: Revenons alors au Luxembourg. Le lancement de l'année culturelle de 1995 avait été précédé de son lot de difficultés, dont entre autres la démission du directeur artistique Guy Wagner, mais aussi d'une bonne dose d'excitation et d'optimisme, le milieu culturel s'attendait presque à une révolution. Et on peut dire qu'elle a suivi, cette révolution culturelle, comme depuis lors, les infrastructures - qui nous manquaient - ont poussé comme des champignons, musées, théâtres, salles de concert... Or, cette fois-ci, on ne ressent pas le même engouement, la préparation de cette année 2007 ne semble pas encore exciter ni les institutions culturelles, ni les artistes. Est-ce une impression que vous partagez? Si oui, avez-vous une explication pour cela? Combien des projets déposés correspondent aux objectifs de Luxembourg 2007? Et n'avez-vous pas peur que les institutions vous fourguent les projets qu'ils ne peuvent pas financer avec leurs budgets ordinaires? 

De:     À: D'abord sur l'excitation et le lot de difficultés: si l'on devra toujours avoir en tête les expériences positives et négatives de l'édition de 1995, il ne faut pas comparer 2007 à 1995. D'un côté, le point de départ est tout à fait différent. En 1995, il s'agissait de secouer la province culturelle luxembourgeoise pour a) montrer que l'ancien département des forêts était tout de même capable d'organiser, en grande partie avec les forces vives culturelles sur place, un évènement culturel de dimension européenne et pour b) montrer aux décideurs politi-ques qu'il y avait une réelle demande du public pour une offre culturelle à augmenter substantiellement. Doub-le pari tenu par 1995, puisque l'année fut finalement un grand succès et il s'en suivit cet élan d'investissement dans les infrastructures culturelles avec une scène artistique bouillonnante par rapport à l'avant-1995. En 2007, deux prémisses totalement différentes : primo, nous disposerons d'une panoplie d'infrastructures qu'il s'agit maintenant d'«amortir» par un contenu de haut niveau et par une affluence du public et de nouveaux segments de public; secundo, 2007 ne sera plus «l'année de toutes les cultures» embrassant un large éventail de manifestations, mais constituera une trame thématique parmi d'autres dans le calendrier bien rempli des manifestations de la Grande Région. L'excitation de départ pour une édition bis est d'emblée plus limitée, cela me paraît normal. Cependant, au bout des quelque 300 entrevues avec des porteurs potentiels de projets, je dois constater que même dans le milieu des grandes institutions et des professionnels il y a autant d'enthousiasme que de technicité routinière. Sans vouloir dénigrer le succès de 1995, il ne faut pas pour autant le mystifier. Rappelons que, sur 1 100 projets soumis pour 1995, seulement 350 étaient retenus. Il y a donc eu frustration sur les deux tiers des demandes. Cette fois-ci, nous n'avons pas fait d'appel public aux projets, ceci entre autres suite aux bons conseils des capitales culturelles antérieures où cet exercice avait mené à des frustrations similaires à celles d'avant 1995 au Luxembourg. Pourtant, du moins au Grand-Duché, pour 2007 toutes les forces vives culturelles étaient et sont au courant de la procédure de saisie de projets, qui est d'ailleurs la plus transparente et démocratique jamais mise en oeuvre, puisque toutes les propositions sont accessibles sur Internet tout comme d'ailleurs le volumineux dossier de candidature pour le titre de capitale et les critères de sélection. Nous avons rencontré tous les intéressés et au bout de l'échéance légèrement prolongée nous devrons maintenant évaluer quelque 350 à 400 propositions, dont plus de 200 sur le Luxembourg. Puisque la procédure de sélection se terminera provisoirement fin janvier avec la présentation du choix de la coordination générale au conseil d'administration, il est aujourd'hui trop tôt pour donner une appréciation objective. N'oublions pas qu'on est tout de même à deux ans de l'année 2007. Le programme de Cork 2005 vient d'être mis sur Internet il y a deux mois! Mais comme les journalistes sont plus curieuses que le public, laissez-moi dire ceci: D'un côté, nous pouvons nous réjouir d'un bon nombre de propositions de projet potentiellement passionnantes, surtout des ensembles - ou clusters comme disent les Anglais - de programmes qui permettront une meilleure visibilité qu'une fourmilière de micro-projets. De l'autre côté, un trop grand nombre de ces propositions sont encore à un stade d'idée, de concept philosophique ou de programme schématique tel que parfois nous sommes pris d'une brise de panique devant le boulot colossal d'affinements, de modifications et d'améliorations qui nous attend jusqu'en 2007. En fait, la coordination est en passe de devenir une direction artistique qui est censée intervenir d'une façon plus forte dans la configuration des programmes que nous ne l'avions imaginé au départ. Ce qui rend la tâche peut-être plus difficile, mais également plus excitante. Le boulot le plus difficile sera celui de satisfaire les demandes d'artistes individuels et indépendants qui souvent présentent des propositions intéressantes, mais d'une envergure telle que ni eux, ni la coordination ne seront à même de les gérer. Nous essayerons de faire accueillir un maximum de projets d'artistes par des projets pluridisciplinaires d'une certaine envergure. Pour le reste, nous sommes en train de concocter des formules intéressantes élaborées sous notre égide propre. Il ne faut pas oublier que nous aurons une très attrayante variante de Zeltstad qui pourra accueillir un bon nombre de manifestations qui ne cadrent pas dans le programme des institutions. Pour ce qui est de votre dernière sub-question : nous n'avons pas peur de voir des institutions, mais également d'autres demandeurs, sortir des projets de longue date du tiroir, mais nous sommes concrètement confrontés à ce phénomène. Phénomène vers lequel nous sommes disposés à porter notre sentiment de compréhension, mais où nous sommes tenus à suivre strictement le cadre de critères de contenu, de gestion et de budget que nous nous sommes donné. À l'heure actuelle, un certain suspens subsiste donc pour ce qui est du choix des projets qui seront finalement retenus. Toutefois, au vu de l'ensemble des propositions, je suis tout à fait confiant que sur base des bonnes propositions ainsi que sur des formules que nous allons encore développer sous notre propre responsabilité le programme pour 2007 sera très attrayant, tant pour les aficionados et aficionadas de la création culturelle de pointe que pour le grand public ouvert à de nouvelles expériences.

Pour plus d'informations ou pour consulter les projets: www.luxembourg2007.lu.

josée hansen
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