Chronique de l’Assoss : 1912-1916

Une belle époque

d'Lëtzebuerger Land du 19.02.2021

Le 9 avril 1912, deux douzaines d’étudiants réunis sous la présidence du professeur Braunshausen décidèrent de fonder l’Association générale des étudiants luxembourgeois (Agel). Nicolas Braunshausen (1874-1956) était un homme de science connu pour ses travaux de psychologie expérimentale et son engagement dans le mouvement des centres d’éducation populaire. La première assemblée générale fut convoquée pour le 2 août 1912. Elle choisit comme président, Henri Schreiber, un étudiant en droit, discret, aimable et apprécié de tout le monde. L’annuaire de l’association commenta : « Avec lui on ne sait pas trop ce qu’il faut penser : Est-ce un orateur de la Révolution, un Caruso allemand ou un clergyman anglo-saxon qui fait de la boxe. » Candidat malchanceux aux élections législatives de 1919, il finit par choisir la carrière de notaire et ne fit plus parler de lui. L’association avait pris le nom d’Agel qui fut plus tard remplacé par celui Assoss, plus vif et plus percutant.1

Le Luxembourg n’avait pas d’université, mais elle possédait deux mouvements étudiants. Ces mouvements étudiants avaient grandi hors des murs d’une université, en période de vacances. Des vacances studieuses pour une partie des étudiants, les étudiants de droit, de médecine, de lettres et de sciences qui préparaient leurs examens à domicile devant des jurys autochtones. Pour eux, les choses sérieuses se passaient à Luxembourg, la fréquentation de l’université faisait partie du folklore et du tourisme. Les étudiants luxembourgeois avaient pour habitude de changer d’université chaque année, ce qui leur permettait de faire connaissance de davantage de villes et de pays.

L’Agel n’était pas la première association d’étudiants. Pendant l’hiver 1909-1910 un groupe d’étudiants catholiques s’était réuni à Paris pour fonder ce qui allait devenir l’Aluc ou l’AV, et s’appelait alors Acel : Association catholique des étudiants luxembourgeois. Les deux mouvements étudiants ne se distinguaient en apparence que par une seule lettre dans leur nom. Tandis que l’Acel affichait ses convictions catholiques, l’Agel prétendait représenter tous les étudiants en général. Dans son programme initial, Schreiber avait voulu englober dans l’Agel les amicales d’étudiants qui réunissaient les colonies d’étudiants luxembourgeois dans les principales villes universitaires. Trois commissions avaient été constituées, consacrées aux problèmes liés aux études, aux renseignements universitaires et à la reconnaissance des diplômes.

La Luxemburger Zeitung précisa : « Es handelt sich nicht etwa um einen Verband, der die Luxemburger an den Universitäten zusammen bringen wollte, sondern es soll ihnen während der Ferien Gelegenheit [sich kennenzulernen] »2. Selon Batty Weber (1860-1940), l’Agel avait été fondée sans arrière-pensée politique : « Die Gründer der Agel hatten ausschließlich die Vertretung rein studentischer Belange im Auge, wie sie alle akademischen Bürger ohne Unterschied der weltanschaulichen Einstellung angehen. »3 Lors de l’assemblée constituante du 2 août 1912, Frantz Clément, rédacteur en chef du Escher Tageblatt, appela les étudiants à s’échapper du milieu trop étroit de leur patrie et de nouer des liens avec les cultures des pays voisins. Le Luxemburger Wort ne voulait pas admettre que des étudiants luxembourgeois choisissent comme maîtres à penser « Leute vom geistigen Kaliber eines Clement […] und frohgemut dessen destruktiven Tendenzen dienen. »4

Les deux associations se partageaient la majorité des 500 à 600 étudiants que le pays comptait alors. L’Agel dominait parmi les ingénieurs, les juristes, les étudiants en économie, en commerce et en beaux-arts. L’Acel recrutait davantage parmi les étudiants en lettres et en théologie. La médecine était représentée à parts égales dans les deux camps. Bien qu’elle soit née avec un retard de deux ans sur sa rivale, l’Agel/Assoss semble avoir pris le dessus quant au nombre d’adhérents, comptant 134 membres actifs en 1913, 240 en 1918, 305 en 1922, 314 en 1933. L’Acel arrivait seulement à 128 en 1915 et à 239 membres en 19305. Les étudiants catholiques se souvenaient encore en 1930 avec amertume de la suprématie libérale : « Nos aînés ne se sont guère défendus. Ils étaient trop modestes et trop timides. Ils redoutaient les attaques de ce qu’on appelait la haute bourgeoisie qui voulait les exclure de leurs rangs. »

Les deux associations avaient la même structure, constituée d’abord de deux puis de trois compartiments, regroupant les étudiants, les anciens étudiants et les futurs étudiants. Cela leur assurait recrutement et appui et entraînait en même temps le partage du terrain. On était ou bien dans l’un ou bien dans l’autre des deux camps, le passage de l’un à l’autre était impossible. Rien ne l’interdisait mais cela ne se faisait pas.

Depuis le début du siècle, la société luxembourgeoise s’organisait en deux blocs, suivant qu’on se réclamait de ses attaches religieuses ou qu’on s’en déclarait libre. Depuis 1893, le ministre d’État Paul Eyschen avait opté pour une alliance politique réunissant la bourgeoisie citadine et la bourgeoisie rurale sous la houlette de l’Église. En 1908, les libéraux et les sociaux-démocrates réussirent à conquérir la majorité grâce à un Bloc des Gauches soutenu par la grande industrie qui avait un besoin urgent de main-d’œuvre et était décidée à mettre fin au protectionnisme économique et à la politique de subventions à l’agriculture. En 1912, l’Église excommunia les partisans de la nouvelle loi scolaire, les ministres, les députés et les simples lecteurs de la presse de gauche. Le clivage idéologique traversait désormais les familles et divisait la société toute-entière.

L’Agel était dirigée par un comité central élu par les membres effectifs, c’est-à-dire les étudiants et ceux qui avaient quitté l’université depuis moins de deux ans. Les membres d’honneur, dont le nombre dépassait celui des membres actifs, étaient représentés par deux organismes, un comité d’honneur et un comité permanent. Le comité d’honneur était composé d’honorabilités qui avaient surtout le droit de payer et de soutenir. En faisaient partie Robert Brasseur et Maurice Pescatore, députés et dirigeants du parti libéral, Auguste Laval, président de la Chambre des députés, Victor Thorn, procureur général de l’État, puis ministre d’État, Alphonse Munchen, bourgmestre de la capitale, Aloyse Mayrisch, directeur général de la société sidérurgique Arbed, ainsi que trois personnalités qui pouvaient être utiles aux étudiants dans leur parcours universitaire, Nicolas Welter, professeur aux Cours Supérieurs à Luxembourg, Raymond de Waha, professeur à l’Université de Cologne, et Paul Goerens, professeur à Aix-la-Chapelle. Le premier vaguement socialiste, le deuxième plutôt catholique, tous les deux se retrouvèrent comme ministres d’un gouvernement de droite en 1919, et le dernier, libéral par ses origines, fit carrière chez Krupp, dont il devint le suppléant direct. Il fut nommé « Wehrwirtschaftsführer » par Hitler et mit fin à sa vie en 1945. À côté de ce comité effectif, existait un comité permanent qui était coopté parmi les anciens présidents et les intellectuels proches du mouvement, comme les professeurs Nicolas Braunshausen, Mathias Esch et Joseph Tockert.

Une dizaine de conférences par an abordaient tous les sujets pouvant intéresser les étudiants, les tendances nouvelles de la philosophie (Oscar Stumper), les écrivains Maeterlinck et Martin du Gard (Mathias Esch), les conditions de travail de la presse pendant la guerre (Frantz Clement), la situation des étudiants pendant la guerre (Georges Ulveling), le socialisme de Jean Jaurès (L. Wagner), le scoutisme (Tockert, Schommer, Fresez), le droit romain (Fuchs-Blumenstein), l’enfance coupable (Luja), les localisations cérébrales (Dr. Bohler), l’hygiène sexuelle (Dr. Chomé), les techniques de forage et d’extraction de la lignite, la concentration dans l’industrie du fer et l’histoire politique des chemins de fer. Des excursions étaient organisées, de préférence dans les usines du groupe Arbed ou les brasseries, et des offres d’emploi étaient soumises aux adhérents.

Les membres de l’Agel se retrouvaient deux fois par semaine dans une arrière-salle du café Wampach, rue Clairefontaine, une petite ruelle qui fait la jonction entre la place Clairefontaine et le rue du St. Esprit. Au fur et à mesure que l’association grandissait et prenait de l’importance, elle émigra vers la Place d’Armes et s’installa dans le Café Français, puis le Café du Commerce. Le 9 octobre 1915, le premier « Banquet Officiel » de l’Agel eut lieu au Casino bourgeois. Le chroniqueur de l’association nota : « Ce n’est pas tous les jours que l’Association reçoit en grand gala ! Vous pensez si le comité était fier de recevoir en frac, coiffé du béret d’étudiant, le ruban tricolore sur la poitrine, le meilleur du Gotha luxembourgeois. Il y eut force révérences, beaucoup de dignité, même des formules de protocole. »

Georges Ulveling, étudiant en droit et président de l’association depuis 1914, prit la parole le premier : « Nous nous sommes associés, non pas pour défendre à grands cris nos droits. […] Nous nous sommes associés dans le but unique de mieux comprendre nos devoirs vis-à-vis du pays. » Il évoqua ensuite la liberté de pensée et la tolérance et leva son verre à l’avenir du pays. Ulveling était, selon Pol Michels, un parfait homme du monde, jovial, goguenard, boutentrain. « Il montrait un don irrésistible pour enthousiasmer ses amis, une âme hardie et saine, sensible aux inquiétudes et rébellions de ses amis, quoiqu’elle-même sans révolte », écrit Michels en 1923 dans le Tageblatt. Ulveling fut élu en 1919 député sur la liste du parti radical et mourut en 1923 lors d’un accident de voiture survenu après un dîner de chasse.

Après l’intervention d’Ulveling, le président d’honneur de l’Agel, Robert Brasseur, s’adressa aux membres. Il fit l’éloge des vertus de courage, d’abnégation et de virilité. « Voyez tous ces guerriers qui marchent à l’ennemi en chantant : d’où leur vient ce magnanime mépris de la mort ? C’est qu’ils portent en eux un idéal pour lequel vibrent toutes leurs énergies. » Il appela les étudiants luxembourgeois à se tenir prêts pour le jour où la guerre serait finie. « L’Europe fera appel à ce qui restera de sa jeunesse. Songez, Messieurs, que vous serez conviés ! » Le Banquet se termina par une prestation du groupe théâtral et musical « La Mansarde ».

En octobre 1915, l’Agel perdit deux de ses soutiens les plus prestigieux, le ministre d’État Eyschen et le président de la Chambre Laval. Le chroniqueur nota dans l’Annuaire : « Les membres de l’Association se sont fait un devoir de se rendre aux obsèques de M. Paul Eyschen. Pour honorer dignement la mémoire du grand homme d’État, les étudiants de l’Agel ont tenu à l’honneur de sortir, à cette occasion, en tenue officielle. Nous aimons à penser que nous nous sommes bien acquittés de notre devoir, d’ailleurs librement assumé. » Le 15 avril 1916, le Comité eut l’honneur de convier à l’inauguration du nouvel local que l’association avait loué au premier étage du Café de Commerce. Ce local se composait d’une salle de billard, d’une salle occupée par le secrétariat et d’une salle de réunion avec piano. Le billard, « un superbe Toulet », était un don gracieux de M. Emile Bian, directeur de l’usine sidérurgique de Dommeldange. Le piano fut acquis « grâce à la générosité coutumière de M. le directeur général Mayrisch. » Les murs de la salle de réunion avaient été décorés par les artistes-peintres de l’association : Trémont, Kutter et Heldenstein. Pierre Blanc y contribua par des croquis des membres les plus remarquables.

L’assemblée générale, qui eut lieu pendant les vacances de Pâques 1916, fut « un four » en raison de l’absence des notabilités du pays. « Nous avons potiné un peu de tout : de nos jeunes filles qui prennent volontiers des allures de garçons, des examens et des examinateurs, de la politique… Et nous avons mêlé à tout cela la farce, la lourde farce qui est un peu la spécialité du pays. » Le comité sortant fut réélu à l’unanimité et aucun programme ne fut présenté. « Conscients des devoirs de charité à assumer par tous ceux que la guerre ne frappe pas de trop près, nous avons donné cinquante francs au Comité de secours de la rue Chimay. » La modeste somme récoltée témoignait d’une discrète sympathie pour le mouvement de solidarité pour les victimes de la guerre lancé par Marcel Noppeney.

Il faut préciser pour les lecteurs de 2021 que, parmi les 232 membres actifs que l’Agel comptait en novembre 1916, il ne se trouvait aucune jeune fille, ce qui semblait alors tout à fait « normal » puisque le milieu étudiant était encore exclusivement masculin à quelques exceptions près qui ne s’aventuraient pas à fréquenter les réunions de l’Agel. La première école secondaire publique pour jeunes filles avait ouvert ses portes en 1911 et n’avait pas eu d’effet sur l’accès aux universités.

La société récréative « La Mansarde », qui animait les fêtes de l’Agel, avait été créée en mai 1915 au troisième étage du magasin Reuter-Heuardt dans la Grand-Rue, ce qui lui a valu son nom. « La Mansarde » était une société close. Les membres étaient admis par un vote unanime et se composaient de deux groupes : « Les uns devaient chanter et les autres payer, tous devaient boire », écrivait Batty Weber qui en était le maître d’œuvre avec le chansonnier
Poutty Stein. Selon Jules Mersch, « les dames étaient seulement tolérées à l’apéritif du dimanche ». « La Mansarde » avait selon ses statuts pour but de « cultiver l’amitié ». Elle organisait des « soirées intimes », appelées « Härenowend », des adieux à la vie de célibataire et des matinées de bienfaisance, réunissant la jeunesse dorée de la Ville qui se retrouvait par ailleurs au « Sporting » et s’adonnait selon ses dires à l’« humour rabelaisien » et aux « traditions chat-noiresques » rappelant le bon vieux temps des cabarets de Montmartre, du Boul’ Mich et de la bohème parisienne, un art de vivre et de s’amuser un peu décalé par rapport au temps de la guerre et un peu snob selon le goût de Frantz Clement.6

L’Agel disposait maintenant d’un groupe théâtral et d’une chorale mais n’avait pas de cantate. Elle lança pour cette raison un concours pour composer des chansons estudiantines. Sans surprise le premier prix fut décerné à Poutty Stein pour De Letzeburger Student, un portrait satirique de la condition étudiante :

« Studéiere, mei Jong, an du wéiss gier wouhin?

Ja, wat soll ech der Guddes da soën?

Du weess, ons Gesetzer hunn d’Freihet der ginn

Als Student duerch all d’Länner ze goën.

Wa Frankreich an Deitschland dei Wëssen net lescht,

looss vu Belgien, der Schweiz dech beléiren,

du fënns mat der Zeit, wat fir dech ass dat Bescht,

muss dech selwer doranner probéieren.

[Refrain] Sou wor et schon deemols, sou ass et nach haut,

ons Päpp hunn dëst Lidd scho gesongen,

onst Ländchen steet fest an drei Länner gebaut,

a mir sinn dem Ländchen seng Jongen.

[…]

An hues de de leschten Exame bestan,

Deng Semestre mat Rou all addéiert,

Da geesst De an dei Land, an dann zéiss d’um Gespan,

an du weess, wat dech d’Welt huet geléiert.

Du hues vleicht de Fuedem vum grousse Geeni,

wann deng Launen, deng Naupen net wären.

Déi meescht ginn zum Spéisser, et weess een et jo ni,

an eng Mass déi verlompen och gären. »7

La chanson de Poutty Stein ne plut pas à tout le monde. Le professeur Nic Welter, offusqué par le ton persifleur et l’allusion à la cantate Wie unsere Väter flehten, blâma l’auteur dans son anthologie de la poésie luxembourgeoise (Dichtung in Luxemburg) parue en 1929 : « Aber mit dem preisgekrönten Letzeburger Stodentelidd will ich mich nicht befreunden, weil damit stellenweise unserer Studentenschaft und unserem Volke Unrecht geschieht. »

En 1916, une période de l’histoire de l’Assoss s’acheva. Une tradition était née, une identité forgée. Que voulurent-ils ces assossards de la première heure ? Furent-ils des bourgeois ? Certainement pas. Des grands bourgeois, peut-être, ou plutôt : des bourgeois aux allures de grands seigneurs, un peu bourgeois et un peu artistes, avec beaucoup d’insouciance, d’indolence, de désinvolture. Ils aimaient la vie et le monde leur souriait. Ils avaient en horreur l’esprit petit-bourgeois, boutiquier, le provincialisme et l’étroitesse d’esprit. Ils aimaient rire et celui qui ne riait pas s’excluait de leurs rangs. Ils savaient que la guerre faisait rage et que la famine menaçait mais cela ne les empêchait pas de faire la fête. Si le monde avait décidé de s’entretuer cela ne les concernait pas. Sans le savoir, ils vivaient dans une prison et leur monde était en train de finir..

Cet article fait partie d’une histoire de l’Assoss et de l’Unel
à paraître en octobre 2021 sous le titre Générations. Assoss – UNEL : 1912-2021 aux éditions capybarabooks


1 Nous reprenons une « Histoire de l’Assoss » que nous avions publiée dans les numéros 137 (avril 1963),
138 (juin 1963) et 151 (octobre 1965) de La Voix. Ce travail s’appuyait sur la collection complète des Annuaires de l’AGEL/Assoss et de la Voix des Jeunes. Nous avions recueilli les témoignages des acteurs de l’époque réunis pour le 50e anniversaire de l’association, plus particulièrement ceux de Jules Mersch, Jean Kill, Henri Koch, Fernand Zurn et nous avions reçu des commentaires écrits de la part d’Edouard Oster, Marcel Noppeney, Armand Schleich, Henri Koch (La Voix, n° 152, décembre 1965)

2 Luxemburger Zeitung, 10 avril 1912

3 Luxemburger Zeitung, 29 octobre 1936

4 Luxemburger Wort, 3 août 1912 : « Ein ‘neutraler’ Studentenverein »

5 Henri Wehenkel : « De la formation des élites intellectuelles dans un petit pays », article publié dans Forum n°314, janvier 2012. Les listes de membres des deux associations étudiantes ont été publiées dans les Annuaires de l’AGEL et dans Academia, notamment
le n° 4, 1930

6 Batty Weber : « Abreisskalender », Luxemburger Zeitung, 10 décembre 1936 ; Jules Mersch : Biographie Nationale,
XIe Fascicule : Les Hastert, 1962, p. 25-34

7 La cantate de l’Assoss a été publiée en décembre 1917 (La Voix des Jeunes n°5). Elle a été chantée encore lors de l’AG de septembre 1938 (Luxemburger Zeitung, 12 septembre 1938)

Henri Wehenkel
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