Ticker du 11 juillet 2025

d'Lëtzebuerger Land vom 11.07.2025

Vieille dame de la pâtisserie

Confiserie Namur SA vient de publier son bilan 2023 au Registre de commerce. Ce n’est pas rose : La perte se chiffre à 1,48 million d’euros ; la dette bancaire dépasse les sept millions. (La perte avait été de 1,635 million en 2022 et de 1,968 million en 2021.), Sous la rubrique « going concern », on lit : « Selon le management […], il existe une incertitude significative susceptible de jeter un doute important sur la capacité de la Société à poursuivre son exploitation. » La Confiserie sortirait de « ganz schlecht Zäiten », dit Anne Nickels au Land. Mais on travaillerait « très activement » à inverser la tendance. Namur se trouverait en pleine réorganisation interne. Née en 1973, Anne Nickels vient de reprendre la firme familiale, qu’elle dirige en sixième génération.

La dette bancaire a pu être restructurée. Le bilan évoque un avenant conclu en juillet dernier avec BGL BNP Paribas, qui devrait permettre à la confiserie « d’avoir plus de flexibilité sur la gestion de son cash flow ». Namur a également demandé et obtenu le chômage partiel. Anne Nickels explique qu’il s’agirait de maintenir dans l’emploi les vendeuses et vendeurs jusqu’à la réouverture d’un nouveau magasin à la Cloche d’Or (ce vendredi). La confiserie se prépare surtout à quitter, fin janvier 2026, son ancien flagship qu’elle loue depuis 1989, rue des Capucins. Trop grand, trop peu pratique, l’immeuble ne serait plus en phase avec les temps, dit Anne Nickels, sans vouloir pour l’instant dévoiler le futur emplacement de Namur au centre-ville : « Nous avons cherché pendant des années ». 

Sur RTL-Télé, Jean-Paul Nickels, le prédécesseur et père d’Anne Nickels, évoquait récemment une renommée devenue « un peu poussiéreuse ». La vieille dame de la pâtisserie luxembourgeoise (161 salariés en 2023) a cumulé les erreurs sur les dernières années. Ses nouveaux ateliers de production à Hamm, entourés de somptueuses salles de consommation, ont ouvert en 2007, la veille de la crise financière. Namur venait de planter un paquebot flambant neuf au milieu d’une zone d’activités désertique. Inauguré en 2019, son magasin dans le shopping mall du Ban de Gasperich s’est vite révélé surdimensionné (700 mètres carrés) et peu adapté aux goûts de la jeune clientèle.

Anne Nickels dit miser sur le renouveau. Face aux caméras de RTL, elle ne cachait pas que la transmission familiale était « eng schwéier Saach ». (Son frère, Max Nickels, s’est retiré de la gestion active en octobre 2023, suite à des « divergences », comme l’a noté récemment le Wort.) Dans le bilan 2023, on apprend que « la Société bénéficie de lettres de confort assurant le soutien financier accordé par deux actionnaires à la Société jusqu’en décembre 2025 ». « Vater und Onkel hätten sehr viel Geld ‘reingepumpt, aber jetzt sind wir auf dem richtigen Weg’ », disait Anne Nickels il y a quelques mois  au Wort. bt

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„Systematisch“ soll in den kommenden 24 Monaten die Rolle von Batterien in der Stromversorgung ausgebaut werden. Von kleinen Batterien als Puffer bei der Eingenversorgung von Haushalten mit Solarstrom, über Elektroautos, die „bidirektional“ laden, das heißt, auch Energie ins Netz geben können, bis hin zu Batterien auf Stadtviertel-Ebene, in Betrieben sowie ganz großen an wichtigen Stellen im Netz. Dazu nahm der Regierungsrat vergangenen Freitag eine „Späicherstrategie“ mit 20 Maßnahmen an, die Wirtschaftsminister Lex Delles (DP) am Mittwoch vorstellte. Koordiniert werden soll der Ausbau durch die Stromversorger und die Netzbetreiber. Der Staat stellt Beihilfen bereit und wird große Projekte ausschreiben. Zuschüsse kündigte Delles auch für Privatleute an, die für ihre Fotovoltaik-Anlage noch keine Batterie angeschafft hatten. Unterstützt werden soll auch der Einbau digitaler Systeme, die das Laden und Entladen der Batterien managen. Mitte 2027 soll evaluiert werden, wie weit die Umsetzung der Strategie gediehen ist. pf

Bernard Thomas
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